Ça m’est arrivé ce matin. Je me suis levée vers 05:00 comme d’habitude. Reposée, alerte et avec de bonnes intentions. Je m’étais couchée la veille en sachant quel entraînement je ferais aujourd’hui. Vertical Plyo de Asylum. C’est toujours un défi de le faire, mais ce n’est qu’environ 40 minutes… En fait, pas si long que ça. Toujours est-il que lorsque je suis arrivée dans la cuisine, ça ne me tentait pas, mais pas du tout. La veille, je n’avais pas fini la vaisselle. On avait mangé des pâtes et il restait les chaudrons et la passoire à laver. J’ai fait la vaisselle. Je suis allée chercher le journal et l’air de rien, j’ai commencé à le lire. Je faisais tout ce que je pouvais pour ne pas descendre dans le sous-sol, m’installer et en finir avec ce fichu de Vertical Plyo. Les idées trottaient dans ma tête. “Hummm… Je pourrais le faire plus tard cet après-midi”. Je sais très bien que la plupart du temps, quand je remets mon entraînement à plus tard dans la journée, finalement, je ne le fais pas…9 fois sur 10. Je me suis aussi dit: “ Ah! pourquoi pas une journée de congé?” Ensuite, j’ai commencé à plier le linge qui était dans la sécheuse. Ça m’occupait et je repoussais l’idée que j’allais m’entraîner. Je commençais à manquer de temps car ce matin, j’avais une formation à 09:00 au centre-ville. Il fallait que  je bouge. Finalement, je me suis dit que je pourrais le faire et passer au travers du mieux que je le pouvais. Je résistais, je résistais. Puis dans un dernier élan et avec les miettes qui restaient d’une volonté qui fondait à vue d’oeil, j’ai enfilé mes vêtements d’entraînement, mis mes souliers, allumé le DVD, appuyé sur play et à mon grand désespoir (aller savoir pourquoi), j’ai commencé…ouf! Mais, ça ne me tentait pas! Le pire (ou le mieux?) est que j’y ai mis l’effort et je n’ai pas fait les exercices à moitié. Ce n’était pas le meilleur de mes entraînements, mais ça n’a pas été le pire non plus. Je n’ai pas encore cerné la raison réelle pour laquelle je n’avais aucun désir de m’entraîner.  La noirceur? Le temps de l’année? La paresse? Ça me semble être la raison la plus probable. Ma réflexion, au bout du compte, est que lorsqu’on a décidé de faire de l’exercice, ce n’est pas toujours facile, mais quand on est motivée, même la fatigue ou les muscles endoloris ne nous arrêtent pas. Lorsque ta tête décide que ça ne te tente pas et qu’il ne semble pas y avoir de raisons valables pour ne pas le faire, et que malgré tout on le fait, c’est à ce moment là qu’on est les plus grands gagnants. Vaincre ce sentiment d’écoeurite dont je dois encore trouver la source au moment où j’écris ces lignes est une plus grande victoire que tous les matins où je me suis levée un peu plus fatiguée que les autres et que j’ai suivi mon programme. Quand on est motivée, c’est facile. C’est quand ça ne te tente pas que c’est un défi et c’est là que j’ai tout mon mérite.

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