Quand je m’entraîne, que ce soit la course, Insanity, P90x ou autres, quand je fais des efforts intenses, j’émets des sons. Vous savez, un peu comme les joueurs (euses) de tennis? Je ne crois pas être aussi sonore, mais tout de même, j’en fait. Je crois que le programme qui me fait le plus grogner, parce que ce sont vraiment des grognements, c’est Insanity ou Insanity Asylum. Quand j’ai le cardio dans le tapis, quand je dois faire un mouvement et en plus faire appel à un groupe de muscles, les dernières répétitions sont toujours plus difficiles. Le dernier push up, le dernier burpee, le dernier saut. Je vais chercher dans le fond de mes tripes l’énergie dont j’ai besoin pour compléter une série et ça fait du bruit. Je savais que je faisais du bruit quand je m’entraîne et ça ne m’a jamais dérangée. Je m’entraîne tellement tôt le matin que je me demande bien qui pourrait m’entendre. Glenn dort au deuxième et je suis au sous-sol. Avec le temps, je crois que c’est devenu une habitude comme de respirer. Je n’y fais pas attention. Lors de mon séjour à Kelowna en juin dernier, j’ai fait mon entraînement dans le sous-sol avec du monde qui faisait autre chose autour. Entre autre, ma nièce jouait dans un coin, Nicolas lisait dans un autre. Lorsque j’eus terminé, ma nièce m’a dit que les sons que je faisais, c’était comme si j’allais mourir. J’ai bien ri et je lui ai répondu que parfois c’est l’impression que j’avais aussi. J’ai réalisé que faire des grognements ou des exclamations du fonds mes entrailles ne me dérangeait pas du tout, et ce  même s’il y avait du monde autour. Ça m’aide vraiment à compléter mes rondes et franchement, je n’y pense même pas. Lorsque je suis remontée à l’étage, Nina m’a dit:”My god Marie-Claude! Are you ok?” Ma réponse est toujours oui. Le comble de tout ça est aussi que quand je m’entraîne de façon intense, je deviens rouge tomate. Vraiment rouge! Même Glenn qui me voit revenir de mes courses trouve toujours que j’ai l’air… épuisée, à la veille de mourir, sur le point de tomber dans les pommes? Hey! oui! Quand je fais un effort ça s’entend et ça paraît. Suite à cette réflexion, je me suis demandée quels étaient les moments où je produisais ces sons. Insanity est mon numéro 1. P90X, pas trop. Quand je soulève des poids, l’effort n’est pas le même, et dépendant de l’exercice, je peux soupirer ou lancer une exclamation sans plus. Quand je fais KenpoX (P90X) qui est un entraînement dont les mouvements sont empruntés à certains mouvements de la boxe, disons que je respire un peu plus fort quand je fais des upper cut, lower cut, etc. Et j’en suis venue à la course. Je suis quelqu’un qui respire fort. Je me souviens, à mes début, quand je croisais quelqu’un sur la piste cyclable, je tentais de respirer moins fort pour ne pas dévoiler mes efforts. Je  ne fais plus ça. Ça m’aide et pourquoi pour une question d’orgueil, je m’empêcherais de respirer de la façon qui me convient? Parfois, quand je trouve ça difficile, ou si je monte une pente, je vais laisser échapper un son le temps d’une expiration Et encore une fois, ça m’aide. Et vous, quand vous faites un effort intense, faites-vous des sons? Est-ce que ça vous gêne? Le faites-vous quand vous êtes seul et vous retenez-vous quand vous en êtes en groupe ou près de quelqu’un? J’aimerais bien savoir, car moi, pour être honnête, je me fous de ce que j’ai l’air, tant que je sais que je travaille fort et je donne l’effort demandé, car les sons sont secondaires.

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