Vous arrive-t-il de vous demander pourquoi vous faites quelque chose? De vous demander: Qu’est-ce que je fais là? Par là, je veux dire que ça fait tellement partie de votre routine, que vous le faites, mais vous avez oublié ce qui a été l’élément déclencheur qui vous a fait passer à l’action. Par exemple, si ç’en est un, j’ai commencé à boire du café à 34 ans. Je n’avais jamais bu de café de ma vie. Je buvais du thé, mais le café? Je n’aimais pas vraiment ça. Lorsque j’ai acheté une machine à cappucinno/espresso pour le restaurant et que j’avais payé à une somme que je considérais assez élevée,  je me suis dit: Ce n’est pas vrai que je vais payer tant pour une machine à café et que je n’en boirai pas! Et tranquillement, j’ai commencé à boire du café.

Qu’est-ce que je fais là?

La semaine passée, je me suis posée la même question avec l’exercice. Veux-tu me dire, chère Marie-Claude, pourquoi tu te fais souffrir comme ça à tous les jours ou presque? Veux-tu me dire qu’est-ce que ça te donne? Vraiment, fille? C’est quoi le hic? Mais, je l’ai fait quand même. Pourquoi? Parce ce que à un moment donné, où semble-t-il, j’étais logique et en possession de tous mes moyens, j’ai décidé que c’était la chose à faire. Comme dirait G: “That’s it and that’s that,…!” Je le sais que j’ai des jours, la plupart du temps isolés, où l’effort me semble démesuré. Je me parle et le dialogue interne est parfois quand même assez intense. J’utilise ici de jolis mots, mais ce ne sont pas ceux que j’ai dans la tête. Disons que joliment dit, ça sonne comme: Pour l’amour du ciel! arrête de suer pis va t’assir! Oui, je sais. On doit dire t’asseoir, mais souvenez-vous que vous êtes joliment dans ma tête. J’ai des doutes, je me remets en question. Je me dis que dans le fond, je pourrais rester assise et ne rien faire. C’est probablement mon petit diable sur l’épaule qui me parle dans un moment de faiblesse. Je l’entends, mais n’ayez crainte, je ne l’écoute pas, . Mais, je l’entend quand même! Et j’aurais envie de l’écouter. Ça serait tellement plus facile… pour une quarantaine de minutes!

Qu'est-ce que  je fais là

Ce que ce petit diable au-dessus de mon épaule ne dit pas est que pour une quarantaine et parfois une soixantaine de minutes d’effort quotidien, tout le reste, et quand je dis tout le reste, je veux dire ma vie entière, est plus facile. J’ai de l’énergie, je suis habile physiquement, j’ai la pression et le coeur d’une petite jeune de 20 ans (ça, c’est le Dr Dang qui me l’a dit!), je demeure flexible, et je maintiens mon poids.  Je peux jouer et courir avec notre charmante petite-fille A, je n’ai pas besoin de demander à quiconque de faire des choses pour moi, car je suis pleinement capable de les faire. OK, quand je demande à G de faire quelque chose pour moi, c’est plus de la paresse qu’une incapacité. Cela doit être claire…pour lui aussi! Ce que je trouve intéressant, est de me questionner et de me remettre en question. Donc, dans le doute, continuez de faire ce que vous faites. Si vous ne faites rien, vous ne pouvez pas être dans le doute car il n’y a aucune action. Par contre, si vous êtes dans l’action, continuez. Le bons sens va revenir et pendant ce temps, vous bougez. Si vous êtes actifs et vous vous demandez ce que vous faites là, essayez de faire une liste des raisons qui vous ont motivé au départ et mettez-la à jour si nécessaire. Vous saurez alors si vous êtes sur la bonne voie. Dans mon cas, je n’ai pas eu de correctifs à faire. J’avais une semaine juste un peu plus intense et fatigante que d’habitude et j’avais l’impression que je faisais tout ça pour rien. La semaine a passé et le brouillard s’est dissipé. Je sais pourquoi j’ai parfois l’impression de me faire souffrir quand je m’entraîne si tôt le matin. Dans le fond, quand j’ai terminé, le bien-être est au rendez-vous et la journée ne fait que commencer!

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