J’ai commencé la course au milieu des années 90 lorsque j’habitais au Cambodge. Je ne me souviens plus trop ce qui m’a poussée à le faire. Je sais que je voulais me tenir en forme et j’ai toujours aimé ne pas dépendre des horaires des centres de conditionnement. Je sais que j’avais déjà le restaurant quand j’ai commencé, alors on est en 1995. J’avais déménagé pas loin du monument de l’indépendance qui est un très beau parc avec une piste pour marcher (ou courir) autour. C’était à 200 mètres de ma porte. Je me levais vers 05:00 et hop! Je partais pour un 5 km. J’ai toujours été impressionnée par les gens qui font des marathons et toutes sortes d’activité d’endurance. J’ai le souvenir de toujours avoir admiré ces personnes dédiées qui se soumettent à une discipline et qui par leur désir, leur résilience et leur engagement accomplissent des défis d’ordre physique. Parce que l’on le sait. Une performance physique a beaucoup plus à voir avec notre état d’âme et notre volonté que de notre condition physique comme tel. Je voulais faire partie des gens qui surmontent leurs propres limites et défis. Le sentiment d’accomplissement lorsque l’on a terminé et aussi ce sentiment de force, de puissance et de bien-être qui nous habitent une fois terminé. Non, je n’ai pas encore fait de marathon, de demi-marathon, ni de course officielle. Je ne crois pas que ce soit nécessaire pour être un coureur, mais, j’y aspire. Courir me procure un sentiment de satisfaction, de surpassement quand jour après jour, je me lève et je fais cet effort. J’admire les gens qui dans un climat comme le nôtre, courent, hiver comme été. Ce sont des personnes qui ont cet engagement envers eux-mêmes qui me motivent. Je lis leur programme, leur blog, leur méthode et je ne peux que les respecter. Aller voir ce que ça prend: Trainingforboston. Pour ma part, quand la noirceur et le froid se pointent, j’aime mieux m’entraîner à l’intérieur et choisir une autre forme de mise en forme. Je caresse depuis longtemps le désir de participer à un évènement “officiel”. Ça peut sembler puéril, mais d’avoir mon dossard avec mon numéro, ma médaille, mon temps officiel et ma photo franchissant la ligne d’arrivée me rendraient tellement fière. Même si ce n’est qu’un 5Km. Est-ce que c’est nono? Je trouve que oui, mais je m’en fous un peu. Maintenant que ma saison de course est officiellement commencée, je vais m’inscrire à un évènement près de chez moi et je vais réaliser cet objectif qui ma foi, n’est pas hors de portée. J’ai trouvé ces liens pour les courses dans mon coin.  Iskio.ca et eventonline.ca. Il y a plein d’évènements pratiquement dans ma cour. Je me donne 2-3 semaines et je fais une course, c’est certain! Je viens de terminer ma 3ième course de la semaine et je me sens tellement bien et sereine. Je prends mon café sur le balcon et c’est ce que je regarde. Pourquoi je cours? Parce que ça me rend heureuse. Aussi simple que ça!

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