Ouch! Devenir meilleure ne se fait pas sans effort! Et cela s’applique à tout, y compris l’entraînement. Si je fais toujours la même chose au fil du temps,  je ne ferai plus autant d’efforts qu’au début, ça devient facile, et rien ne changera. Je n’aurai pas plus d’équilibre, je ne deviendrai pas plus souple, je ne lèverai pas des poids plus lourds, je ne courrai pas plus longtemps, ni n’améliorerai mon temps. Je vais rester là où je suis. Le but de faire de l’exercice est d’être en forme, mais est-ce qu’on veut s’améliorer? Moi oui! Et pour m’améliorer, je dois faire des efforts supplémentaires, et faire des efforts supplémentaires me fait parfois souffrir. Comme ce matin, les pull-ups quatre positions m’ont irritée tellement je les trouvais difficile à faire. Mais, si je n’essaie jamais d’en faire, je ne m’améliorerai jamais. OK, j’ai réussi à en faire un comme du monde et 2 avec mon bloc qui m’aide à en faire plus, mais je les appréhende. Ils sont difficiles. Il y a aussi les warrior3 kick-backs ou les warrior3 curls en équilibre sur une jambe, ou les triceps kick-back appuyer sur le ballon d’excercice. Je suis même tombée en le faisant aujourd’hui. J’ai perdu l’équilibre. Une chance que je n”étais pas trop loin du sol. Tous des exercices qui n’étaient pas faciles la première fois, mais qui deviennent moins difficiles avec le temps. Je sue, je contracte, je tombe, je perds l’équilibre, mais je continue. L’idée de faire ces mouvements avec plus de fluidité dans un futur rapproché m’encourage à continuer. C’est un défi et j’aime ces défis. Bon, je parle de souffrir. Je ne souffre pas comme tel, mais je suis définitivement hors de ma zone de confort. C’est ce que j’entends par souffrir. À chaque fois que je pousse un peu plus, que je force un peu plus, que je fais une répétition de plus, je m’améliore. Je veux arriver à faire ces mouvements de façon fluide, et probablement, lorsque j’aurai atteint cet objectif, je commencerai autre chose. Plus le temps passe, plus je m’améliore que ce soit la course, la résistance ou le cardio. Et à chaque fois que je change de programme, que je reviens à un programme antérieur, je dois toujours me réadapter et me rattraper pour atteindre les résultats obtenus 2-3 ou 6 mois auparavant. C’est comme la course, au mois de septembre, je faisais mon 5 km en 30 minutes. L’équivalent de 6 km/heure.  La dernière fois que j’ai couru il y a quelques jours, je courrais à 8.8 km/ heure. Ça va me prendre quelques courses avant d’obtenir les résultats du mois de septembre à nouveau. Rien n’est jamais gagné d’avance. Ça me tient en haleine. C’est la beauté de la chose. Je ne peux pas m’arrêter et je ne veux pas! Maintenir c’est bon, m’améliorer c’est mieux.

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