Je mange du riz souvent. J’aime le riz. Un grand bonheur pour moi est de me faire du riz et le manger accompagné de sauce de poisson dans laquelle j’ai ajouté du chili frais haché et de la lime. Quand j’ai faim, j’ai l’estomac à l’envers ou j’ai le goût du salé, c’est ce que je mange. Lorsque j’ai quitté le Canada pour l’Asie, le seul riz que je mangeais était le riz minute! Ouache! Quand j’y pense… J’ai voyagé pendant plusieurs mois avant de m’établir au Cambodge. Que ce soit en Malaisie, en Thaïlande, au Vietnam, en Indonésie, Singapour, Hong-Kong, Birmanie, c’est partout pareil. On vous donne une petite portion de protéines et/ou de légumes une montagne de riz. Le riz est toujours à volonté. Ça me fait rire quand je vais dans un restaurant asiatique au Canada et qu’il y a un surplus de frais pour un deuxième bol de riz. Vraiment! Donc, pendant les premiers mois, je pourrais même dire la première année en Asie, pour moi, tous les riz étaient pareils. De plus, quand je commandais un plat, je mangeais le plat, mais pas nécessairement tout le riz. Au fil du temps, l’inverse s’est produit. Je mangeais beaucoup plus de riz et moins du plat en question. J’ai commencé à reconnaître les différents types de riz, leur parfum et leur qualité. Mon préféré est le riz japonais (pas le riz à sushi) qui, là-bas, était beaucoup plus cher que les autres riz. Il y avait le riz thaïlandais et bien sûr le riz cambodgien. J’ai oublié les noms, mais il y avait plusieurs qualités et prix. Au Québec, j’achète la plupart du temps du riz Basmati. Comme je mangeais presque tout le temps dans les restaurants locaux, au  marché ou les “food stall”, je n’avais pas à faire cuire mon riz. Lorsque j’ai ouvert mon restaurant, j’y mangeais presque tout le temps. Je cuisinais tout ce qui était bouffe occidentale, mais pas cambodgienne. C’était Rem, ma cuisinière qui s’occupait de ça, et c’est elle et son équipe qui cuisinaient le riz.
Moi et Rem en février 1997
Un jour, je lui ai dit que j’avais essayé de faire du riz à la maison et que franchement, je n’avais pas vraiment réussi. Elle a bien ri et pour elle, de toute façon, j’étais totalement incompétente pour faire des plats asiatiques ou du riz! Mais, elle m’a confié sa méthode pour faire cuire le riz et depuis, je l’ai toujours réussi. Je vous partage sa méthode: 1. Bien rinser le riz à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau devienne claire.
Au départ, l'eau est opaque
 
Au premier rinçage, l'eau est presque comme du lait.

L'eau devient presque claire après plusieurs rinçages.

2. Ensuite, bougez votre chaudron de gauche à droite pour distribuer le riz de façon égale au fond de celui-ci. Ajoutez tout doucement de l’eau et assurez vous de toujours garder le riz distribué de façon égale dans le fond du chaudron.

3. Déposez votre chaudron sur une surface plate et avec votre index, touchez le riz du bout du doigt . Il faut que le niveau de l’eau soit à la hauteur de votre première phalange.

Toucher à peine le riz du bout du doigt et ajouter de l'eau jusqu'à la première phalange.
4. Amenez l’eau à ébullition à découvert. Réduisez le feu à minimum, et couvrez votre chaudron. Laissez cuire pour 15-20 minutes. Cette méthode fonctionne avec n’importe quelle quantité de riz et n’importe quelle taille de chaudron. J’ai montré cette méthode à G, à ma mère, à ma fille et plusieurs autres personnes de mon entourage et ça fonctionne. Je ne mesure jamais mon riz, ni mon eau avec une tasse et mon riz est parfait à toutes les fois. Si vous essayez cette méthode, s.v.p., faites-m’en part.

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